Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 4 Mar 2016 - 17:41
Il est vraiment déconcertant de facilité et de relâchement... Dire qu'il a tout juste 19 ans, c'est assez dingue. Très sympa d'ailleurs la petite accolade avec D-Wade à la fin du match, ça sent le passage de témoin.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 28 Avr 2016 - 17:41
Vu que la ligue semble en train de se réveiller / pas encore endormie / programmée pour ne jamais hiberner, j'en profite pour dire que: - Dragic et Carroll seront disponibles pour un trade - Dans les compléments avec un minimum d'intérêt / d'espoir: Baynes, Jarell Martin, Ajinca, éventuellement Kyle Anderson (je l'aime bien) - Devin Booker et Julius Randle intransférables. MKG je veux bien écouter mais je pense garder.
Niveau picks: - je garde mon #9 - je vais sûrement chercher un autre pick entre #10 et #20 en gros - picks #25 et #31 dispos pour trade. Ca me dérangera pas trop de les garder si je ne trouve pas mon bonheur pour le pick #10 à #20
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 30 Juin 2016 - 15:20
DRAFT 2016
On verra ce que ça donne mais pour le moment on peut être content: on a eu les deux joueurs qu'on visait.
pick #9 Henry Ellenson
Pas le joueur le plus sexy mais a priori on sait ce qu'on a. Des problèmes à régler en défense, un shoot à parfaire, mais une palette offensive déjà bien avancée. Niveau stats, on peut être content d'avoir un grand qui sache mettre ses FT, et malgré sa faiblesse en défense, sa taille pourrait permettre de grapiller quelques blocks. Difficile de voir dans quelle mesure il verra le terrain dans les premiers temps mais le fit à Detroit pourrait être pas mal avec la philosophie de jeu de SVG et la présence défensive de Drummond (s'ils jouent en même temps).
Niveau intangibles, j'aime bien le garçon qui a l'air tranquille et easy going, et être un vrai amoureux de son sport. J'aime aussi le fait que ce soit un kid du Midwest qui reste dans le Midwest, la maison est juste de l'autre côté du lac Michigan. pick #23 Malik Beasley
Chouchou big time , joueur préféré de cette cuvée. Il a glissé un poil IRL et un peu plus encore dans notre draft "grâce" à la depth chart surchargée des Nuggets à son poste, et peut-être à son opération. On a su être patient pour faire le trade dans le bon timing je pense.
Un super(be) shoot, capable aussi d'attaquer le cercle assez férocement. Bon rebondeur vu sa position et sa taille. Pas au point en défense mais volontaire (un peu comme Devin).
Bonne personnalité, collectif, il semble déjà faire gaffe à son alimentation, bref que de l'amour. Faudra probablement être patient vu sa situation, on le sera autant qu'il faudra.
pick #59 Sheldon McClellan
Ma connaissance se limite à un scouting très sommaire. En tout cas il a l'air d'aimer scorer et d'être nul en défense: bref il est fit avec ses deux compères. Y'a peut-être la place aux Wizards vu le peu de joueurs sous contrat et qu'ils n'avaient pas de picks. On verra ce que ca donne cet été...
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Dans les manœuvres ayant permis l'arrivée de Malik et d'un second pick pour l'an prochain, on a aussi fait du salary dumping en prévision des gros contrats de nos deux autres petits nouveaux, Brad Beal et Chandler Parsons. On accueille aussi avec plaisir Cameron Payne, j'y crois. Sinon les Hawks ont levé l'option de Muscala, et avec le départ de Meeks, Hilliard pourrait être un peu plus clairement dans la rotation à Detroit s'ils ne recrutent pas de SG.
Pour cet été, ca devrait être assez calme (enfin on dit ça...) DeMarre Carroll et Ajinça sont dispos pour un trade, ainsi que le bout de banc (Muscala, Withey, Hilliard). Eventuellement Parsons, Baynes et Kyle Anderson. Le reste, ça reste.
De manière tout à fait gratuite on referme ce message sur les deux plus beaux mots: Devin Booker
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Lun 18 Juil 2016 - 12:01
La priorité du GM des Lakers: ses vacances. Le blackberry qui vibre dans le sable? Les propriétaires de la franchise qui s’énervent sur la boite vocale? L'email qui fait mal à l'heure de l'apéro? Très peu pour nous. Ici on ne s'est pas remis de la fin des études et on a gardé le goût des congés d'été qui durent deux mois et demi.
Du coup, et même si on est bien sûr jamais à l'abri d'un coup de folie, on est le 18 juillet et les Lakers attendent tranquillement la reprise suite à une intersaison express.
PG: Cameron Payne SG: Devin Booker, Bradley Beal, Gary Harris, Malik Beasley SF: Chandler Parsons, Michael Kidd-Gilchrist, Kyle Anderson PF: Julius Randle, Darrell Arthur, Lavoy Allen, Henry Ellenson C: Kosta Koufos, Mike Muscala
Ils ne sont plus que 3 à être présents depuis novembre dernier: Devin, Julius et Kyle. Pour autant on conserve les lignes directrices: jeunes pousses à faire éclore, amour des shooteurs (pas si fan de Beal, mais love pour Gary Harris et Malik Beasley qui accompagnent Devin, notre franchise player...), et bricolage à l'intérieur où le quatuor Arthur-Allen-Koufos-Muscala remplace Jerebko-McRoberts-Baynes-Ajinça. Si sexy, j'ai des étoiles dans les yeux.
Les tendances lourdes: - A Hollywood, on aime la chair fraîche. Avec Arthur (28), Parsons (27), Allen (27) et Koufos (27) comme seuls "vétérans" au-dessus des 25 ans, on doit tranquillement avoir le roster le plus jeune de Real GM. - Carpe diem, c'est pas pour nous. En l'état, avec le seul Muscala et éventuellement Allen comme dossiers à gérer en 2017, ca devrait aller. A priori on pourrait faire deux saisons avec le même roster si on voulait (drôle d'idée quand même). - Injury mon amie. Le saviez-vous? Nos trois plus gros contrats ont joué une moyenne de 41 matchs la saison dernière. Soit pile un match sur deux pour 3 gars qui pèsent 60% de la masse salariale. Merci les loulous. - On va être nuls aux assists, aux blocks et aux OREB.
Ellenson et Beasley ne vont pas jouer ou presque (mais ça c'est pas grave). Le fait qu'on soit compétitifs ou non dépendra un peu des éclosions/confirmations espérées de Devin, Julius Randle, Cameron Payne, Kyle Anderson, Gary Harris. Et beaucoup des jambes, genoux et épaules de nos 3 gros salaires, surtout en l'absence de véritable top player.
Quand Ellenson aura signé son contrat, il restera a priori un peu plus de 2,5 millions pour le 15ème spot. Si quelqu'un veut du TDD je serai acheteur (idéalement un PG de complément mais je suis ouvert). Rien ne presse et sinon les FA en octobre c'est bien aussi.
Pas de smiley transat, dommage.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 25 Nov 2016 - 13:37
#HOME
Le navire a un capitaine! Après des discussions avortées cet été, le baobab des raquettes, le master des blagueurs, l'homme le plus classe du monde débarque aux Lakers, une franchise faite pour lui puisqu'elle n'a aucune mascotte.
Troisième joueur le plus capé de feu les Denver Huguette, il rejoint un GM qui l'adore et devrait claquer quelques entrées dans le record book au cours des années à venir. Avec Devin Booker c'est donc une deuxième idole qui sauf faille spatio-temporelle prendra sa retraite en pourpre et or. Avec Gary Harris, MKG, Cam Payne, Julius Randle + les deux rookies, ca sert pas à gagner en fantasy mais ça commence sérieusement à ressembler à une équipe de chouchous.
Nous quittent Bradley Beal, Mike Muscadet et Kosta "Croisières" Koufos.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mer 5 Avr 2017 - 15:40
Une année de kif à défaut d’une année de titre.
*SAISON RÉGULIÈRE*
5-6 vs. Dallas Mavericks
5-5-1 vs. Golden State Warriors Comme un symbole de ce début de saison où on est à la fois nul et pas en réussite – on perd 3 catégories d’une seule unité.
2-9 vs. Utah Jazz Face à un Jazz qui s’est bien renforcé pendant l’été (pick #2, arrivée de Kyrie…) on subit une bérézina, et le différenciel aux quantitatifs est effrayant. Un monde sépare les deux franchises. On est bien trop tendres, et trop blessés.
3-7-1 vs. Milwaukee Bucks
4-6-1 vs. Sacramento Kings
5-6 Memphis Grizzlies A ce stade, la saison affiche des promesses de morosité avec un bilan cataclysmique et des défaites face à Dallas et Sacramento, deux équipes qui semblent parmi les plus faibles sur le papier. Deux trades sont venus donner un coup de pied dans une fourmilière menacée par l’effondrement. Arrivent Hayward, Mo’ Speights, et surtout un des chouchous ultimes avec Robin Lopez. Puis Cory Joseph et Javale McGee, jusque-là branchés sur courant alternatifs. La conférence ouest est coupée en deux avec 8 équipes largement au-dessus des 50%, et le reste nettement en-dessous. On peut lire ici ou là que les playoffs sont déjà réglés. Avec les Suns on se regarde, on fait non de la tête, et on fonce tout droit. 6-5 vs. Minnesota Timberwolves Première victoire de la saison, face au champion. La roue tourne un peu, avec l’inverse du matchup face aux Warriors, puisqu’on empoche 4 des 5 catégories les plus serrées.
9-2 vs. Detroit Pistons
8-3 vs. Denver Nuggets
8-2-1 vs. Oklahoma City Thunder Après avoir enfin réussi à se défaire des équipes les plus faibles, on bénéficie d’un calendrier clément (seulement deux matchs de KD) pour enchainer. 6-5 vs. Los Angeles Clippers Kings of LA !
9-1-1 vs. Chicago Bulls Un matchup identifié depuis plusieurs semaines comme pouvant être un tournant. 5 matchs des Bulls et les venues de Blake Griffin et Lou Williams à Windy City : on craint le pire. Mais Blake ne revient pas de blessure, et Jimmy Butler, malade, signe une semaine très moyenne pour ses standards. Un tournant effectivement, mais pour le meilleur.
9-2 vs. Houston Rockets
8-2-1 vs. Portland Trailblazers Victoire en costauds face à des Blazers pas encore décimés à ce moment-là.
6-5 vs. San Antonio Spurs
9-2 vs. Indiana Pacers Les semaines passent. Les victoires s’accumulent. Les blessures sont réduites, on a de la densité. Bref, nous sommes officiellement redevenus une franchise sérieuse.
7-4 vs. Cleveland Cavaliers Toujours un peu plus haut. On signe une nouvelle victoire référence face au leader de l’Est, qui n’a pas de blessure majeure. L’addition aurait même pu être plus lourde puisque les Cavs empochent les deux catégories les plus serrées.
7-4 vs. New Orleans Pelicans
8-2-1 vs. Phoenix Suns Dernier matchup de saison régulière, qu’on a longtemps cru décisif dans la course aux playoffs. Ces incertitudes paraissent loin, et les deux franchises passent presque tranquillement.
*PLAYOFFS*
1er tour: 6-5 vs. Oklahoma City Thunder Le 1er tour qu’on souhaitait, face à une franchise privée de Kevin Durant. Sans lui, la seule chance d’OKC passe par l’adresse. Ce qu’on craignait arrive : la nôtre est en berne, avec notamment un Devin Booker qui se troue pour son premier matchup de playoffs. Mais nous avons assez de marge et on ne tremble presque pas en remportant nos six catégories avec au final un petit matelas. Dans la catégorie restée la plus longtemps serrée, les assists, notre force collective (Cory Joseph, Jameer Nelson, Gordon Hayward, Julius Randle) permet de résister au monstre Westbrook.
Demi-finale de conférence : 7-4 vs. Utah Jazz Par où commencer ? On se présente face au monstre que tout le monde craint, peut-être la franchise rencontrée la plus impressionnante sur le papier depuis les Blazés A-League 2015. En fin de saison régulière, on n’a pas cherché à calculer : OKC nous allait bien pour le 1er tour et passer un tour était l’objectif. Maintenant on y est et on n’a pas grand-chose à perdre. Le calendrier est correct; la fenêtre de tir est extrêmement réduite mais a le mérite d’exister. Commençons par le commencement : la première nuit. Mardi matin, nous sommes menés 5-6 alors qu’on avait plus de monde sur les parquets et que Gordon Hayward et Gary Harris, nos deux meilleurs joueurs, viennent conjointement de sortir des career highs… Avec un constat pareil, les bases sont posées. De quoi déprimer, lâcher l’affaire ? C’est là qu’avoir un capitaine s’avère essentiel. Le nôtre s’appelle RoLo et c’est en patron que, dans la nuit de mardi à mercredi, il vient donner un grand coup de poing sur la table, ou plus précisément un incroyable air punch qui ventile le visage d’Ibaka. Un classique instantané et d’ores et déjà une des images les plus cultes de l’histoire de nos Lakers. Un match de suspension plus tard, l’icône intouchable revient pour en remettre une couche : un match à 1pt-1reb qui résonne comme une nouvelle manière de secouer ses coéquipiers : « Ne comptez pas sur moi pour tout faire, montrez-moi de quoi vous êtes capables !! ». Moins de mille miles séparent Chicago de Boston, où le message est reçu 5 sur 5 par l’autre idole, Devin Booker. 70pts 70pts 70pts 70pts. Accompagnés de 6 passes et 3 steals. Gerald Green a aussi entendu le message de Robin, il a croisé le regard de Devin, il sait que cette soirée est spéciale. Il envoie un 4/4 à trois points. Comme ça, en plein milieu du 2ème quart, en à peine 4 minutes. Mis au courant, Julius Randle obéit aux consignes et sort un 23pts – 12reb – 2 triplés – 1st – 2bl. En face, Rudy Gobert tente tout avec une semaine gigantesque. Ses coéquipiers le soutiennent comme ils peuvent. Trop tard, l’euphorie est californienne et elle ne retombera plus. On passe. En dehors des finales gagnées, c’est tranquillement mon matchup de playoffs préféré. Finale de conférence : 4-7 vs. Minnesota Timberwolves Une finale de conférence dans laquelle on n’aura jamais vraiment espéré face à un (futur double ?) champion ultra solide. Les matchs manqués en début de semaine par Gordon Hayward et Devin Booker nous ont empêchés de jouer notre chance, mais même avec ça nous ne serions probablement pas passés. On fait pourtant ce qu’il faut à l’adresse mais on était trop loin aux quantitatifs ; globalement on ne se rate pas vraiment mais on fait une semaine ordinaire là où il aurait fallu sortir le grand jeu. Après 15 matchups consécutifs remportés, on perd contre l’équipe face à laquelle nous avions remporté la première victoire. La boucle est bouclée en somme.
*BILAN* Les objectifs n’ont cessé d’être rehaussés. On visait d’abord une première qualification en playoffs, et ca paraissait déjà ambitieux. Puis l’objectif est clairement devenu de passer un tour. Au final la victoire contre le Jazz et la finale de conférence auront été les cerises sur le gâteau. On signe une des plus belles épopées de la saison avec ces 15 victoires consécutives. On effectue un redressement plus rapide que les Lakers IRL, on finit meilleure équipe de Pacific Division, une division qui a envoyé 4 de ses 5 équipes en playoffs. Quand on arrive en finale de conférence, on veut forcément plus, mais la saison a probablement été aussi bonne qu’elle aurait pu l’être. Avec un effectif globalement jeune, et un quatuor Chandler Parsons / Cameron Payne / Henry Ellenson / Malik Beasley qui peut difficilement produire moins l'an prochain, on a la possibilité de continuer sur cette lancée. Bientôt un petit bilan joueur par joueur, ils l’ont largement mérité.
CatJ
Age : 42 Localisation : la FRuitière
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mer 5 Avr 2017 - 15:43
clap clap clap, très belle saison
Kareem Adul Babbar
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mer 5 Avr 2017 - 16:54
Bravo à toi ! En espérant quelques career high de mon côté pour prendre ma revanche en playoffs l'année prochaine !
Khaz
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 6 Avr 2017 - 13:09
Je me joins au concert de louanges concernant l'excellente saison des Angelinos redevenus les maîtres de LA et qui n'ont eu de cesse de démentir les pronostics.
Par contre finaliste de conférence c'est bien, faut savoir en rester là et ne pas viser trop haut avec ces histoires de Finales NBA tout ça.
Hamozus
Age : 34
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 7 Avr 2017 - 15:28
Plus efficace que Jim et Mitch ces dernières saisons !
_________________
APCGG a écrit:
Hamo avait raison depuis le début.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 12 Mai 2017 - 17:42
Merci et avec plaisir pour la revanche Kareem.
Et puisque ça ne dort jamais ici (on peut trader avant la draft cette année?!), autant poser ici les notes pour l'intersaison:
Intransferables: Devin Booker, Robin Lopez, Malik Beasley Quasi intransferable: Gary Harris
Disponibles: Gordon Hayward, Julius Randle, Michael Kidd-Gilchrist, Cory Joseph, Mareese Speights, Cameron Payne, Javale McGee et tous les autres
Khaz
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 12 Mai 2017 - 18:06
L'an dernier aussi on pouvait, mais on passait par le forum pour les annoncer. Et puis finalement y'en avait trop et c'était con de pas vous laisser les saisir directement sur Fantrax, donc maintenant c'est open bar !
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 15 Mar 2018 - 15:10
Before anyone cared where I would play basketball, I was a kid raised in North Hollywood, California. It’s where I walked. It’s where I ran with the wind in my beautiful hair. It’s where I learned to play 82 time a year when Brook was already tweaking his ankles on his toys and choking on candies. It holds a special place in my heart.
I’m doing this essay because it’s always fun to have a home coming letter and because Brian Scalabrine paved the way for all of us. I also want an opportunity to explain myself uninterrupted. I don’t want anyone thinking: He and Georgio Papagiannis didn’t get along… He and Bruno Caboclo didn’t get along… The FA list is a terrible place with no playa and no fun... That’s absolutely not true. Well it is true but I could have fun anywhere so it didn’t matter all that much.
When I left LA four days ago, that was because I was suddenly playing 12 minutes a game or not playing at all and my GM decided to act like a jerk. But it wasn’t all that bad. I was on vacation. I was seeking freedom and rest. The FA List was the perfect spot. Now that I’m headed back to Hollywood, the hardest thing to leave is what I built with those guys. I’ve talked to some of them and will talk to others. Not all of them though. I don’t plan on talking to guys with weird names like Nick Zeisloft or Greg Somogyi, or to people with haircut I do not approve like Cameron Bairstow.
I always believed that I’d return to Los Angeles. I just didn’t know when. I wouldn’t have terminated my gas contract if I knew that would be four days later. I’m not promising a championship. Especially not with this iteration of OKC, KAT’s rookie contract, and Bean Town’s monster on our way. I know how hard that is to deliver. We’re not ready right now. Or maybe we are. Or maybe we would have been if Daniel Theis didn’t torn his meniscus at some creepy warehouse punk party in Berlin or whatever. Of course, I want to win this year, but I’m realistic. I’m going into a situation with a young team and a GM who once traded for Chandler Parsons with a smile on his face. I will be the old head. I’m excited to lead some of these talented young guys. I think I can help Andrew Harrison become one of the best point guards in our league (laughs). I think I can help Eric Moreland reach 2 points per game. And I hope someday we can bring Jack Martinez, l’homme de la situation, to town.
But this is not about the roster or the organization or me being able to knock down three pointers at an impressive rate. I feel my calling here goes above basketball. I have a responsibility to lead, and a Bullchelor TV program to adapt West Coast style. I am not sold on the name yet. I was thinking about The Beachelor. Anyway I want kids in LA to realize that there’s no better place to grow up. Our community, which has struggled so much and endured 27 games of Anthony Bennett, needs all the talent it can get.
As Tupac said, still the only place for me.
I’m ready to accept the chalLAnge. I’m coming home.
Hamozus
Age : 34
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 15 Mar 2018 - 15:44
_________________
APCGG a écrit:
Hamo avait raison depuis le début.
Khaz
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 6 Avr 2018 - 10:00
Les Lakers sont donc passés en 2 ans seulement de seule franchise (à l'exception des Nuggets) à finir sous les 30% de catégories remportées, à leader de la redoutable conférence ouest.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mer 11 Avr 2018 - 16:02
Merci pour le travail d’archiviste.
Le moins blessé l’emporte : ça se résume parfois à ça. Un premier tour de playoffs face à des Pelicans que l’on redoutait comme la peste et qui nous auraient peut-être battus au complet, mais qui sont victimes des absences de Kyrie et d’Aaron Gordon, ainsi que des matchs manqués de Crabbe, Tyreke Evans & co. Un second au schéma inversé, avec une sortie de route face à des Kings qu’on aurait eu de grandes chances de passer au complet, mais qui profitent des défections en cascade de Devin Booker, Gary Harris, Daniel Theis, Robin Lopez, et d’autres matchs manqués - dont le seul cette saison de Jrue Holiday.
Des playoffs décevants donc, tant dans le résultat que dans le contenu, avec deux de nos plus mauvaises semaines au pire moment. Mais une conclusion somme toute logique pour une saison qui avait débuté avec la rocambolesque double blessure de Gordon Hayward et Jeremy Lin dès leurs premiers matchs. La vie est une boucle, les saisons fantasy aussi.
Entre ces deux périodes fatales, il y aura eu une superbe saison. Convaincu de la solidité du reste du roster, et motivé à l’idée d’offrir une chance au trio Devin Booker / Gary Harris / Julius Randle pour la dernière fois réuni en contrats rookie, on est allé chercher Jrue Holiday & co. Bien nous en a pris tant la suite de la saison a montré que nous étions compétitifs. On aura fini 2017 avec seulement deux matchups perdus (finale de conférence 16-17, Pelicans en SR 17-18) et signé une saison régulière référence.
Big up à cette équipe qui navigue depuis 3 ans sans réel top player, mais qui nous a permis d’enchainer une deuxième saison magnifique :
Daniel Theis et sa hargne ; Milos Teodosic, ses passes et son look de voisin de palier ; Andrew Harrison qui récompense notre investissement par ses plus beaux matchs en carrière; Garrett Temple et Langston Galloway – nos bouche-trous préférés ; Trevor Booker et Aron Baynes les fidèles soldats ; Patty Mills qui a complété parfaitement Devin et Gary avec ses triplés et Jrue avec sa coupe de cheveux ; Malik Beasley qui un jour nous rendra notre amour, Patrick Patterson qui n’est plus totalement lui-même mais encore un peu quand même ; l’inégalable Mo’ Speights qu’on a laissé partir à regret.
Notre Big 5 qu’on a aimé d’amour match après match.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mar 2 Oct 2018 - 9:23
Après deux belles saisons à viser la lune, les Lakers rentrent dans le rang pour la fameuse saison de transition, qui pourrait bien en durer deux. On s’est fait plaisir cet été, ce qui consiste globalement à multiplier les paris, récupérer le rookie des Dubs parcequ’on ne peut décemment pas vivre sans Warrior, drafter des undrafted (Rawle Alkins dans la place), garder RoLo même si ça sert à rien, et, parcequ’on ne se refait pas, accumuler les SG et les Nuggets.
Andre Roberson, Jeff Teague et Jacob Evans ne sont qu’un écran de fumée, LA recrue de l’intersaison est bien sûr Monte Morris pour lequel on avait passé le second tour de la draft 2017 à essayer de trader et laissé trainer des offres aux Grizzlies toute la saison.
Même si la franchise a l’habitude des trades de fin octobre/début novembre qui changent tout (Devin Booker 2015, Gordon Hayward 2016, Jrue Holiday 2017), il y a de bonnes chances que cette saison fasse exception.
Tout ça nous amène tout droit vers le fameux « stuck in the middle », avec un plafond probable situé vers une 8ème place, et un plancher qui a de bonnes chances d’être un poil trop haut pour viser un vrai top pick.
On espère quand même être assez nuls pour ça, le calendrier truqué pourrait nous aider puisqu’il nous a offert à peu près tout ce qui se fait de mieux à l’est, des valeurs historiques (Boston, Philly, Orlando, NYC) à celle qui monte (Toronto). Avec un peu de chance, une ou deux blessures pourraient aussi rapidement nous plonger loin vu que nos contributeurs réguliers vont être peu nombreux.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 17 Mai 2019 - 17:12
Sauf problème de synapses du côté d’Atlanta, on estime à 0% de chances que Zion ne parte pas en #1. De notre côté il y a 0% de chances qu’on fasse autre chose de notre pick et faire durer le suspense ne vaut pas grand chose face au plaisir d'écrire quelques mots sur Ja.
Coup de foudre en novembre. Quand tu te retrouves à regarder des Belmont-Murray State en entier pour voir aussi ses défauts et pas uniquement ses highlights et vidéos montées, tu sais que tu es gravement atteint. Soulagement avec le résultat de la loterie: à défaut du game-changer quasi assuré qu’on visait au départ, on aura notre chouchou.
J'ai rarement autant aimé un prospect. Tellement fan de son handle, sa capacité à être un ordinateur en attaque sur demi-terrain (cette première mi-temps contre Marquette…), à manger les espaces en transition, de sa personnalité, sa modestie et son ambition, son côté team-first player, son amour du basket qui transparait quand il joue.
Il y a raisonnablement des doutes. C’est quand même un joueur qui n’est ni un +shooteur ni un +défenseur. Avec n'importe quel autre joueur ce serait une impasse pour moi. Les meneurs lottery pick récents dans le même cas c’était, euh, Elfrid Payton et Mudiay ? Ja est au-dessus d’eux offensivement, a beaucoup plus de toucher et de « feel for the game » (pratique ce terme fourre-tout) mais il reste des craintes.
Le shoot C’est probablement ce qui définira sa trajectoire à terme. Je crois pas aux théories selon lesquelles il shoote avec la mauvaise main. Il préfère souvent dribbler main gauche mais il dunk main droite. Il passe des deux mains. Bref il est plus ou moins ambidextre avec probablement un peu plus de force dans le bras droit. La release super basse fait peur en revanche surtout que l’ensemble est un peu lent. Mais sa mécanique est assez propre et le geste pas si moche. Par ailleurs, une bonne partie de ses 3pts est venue de distance NBA. Grosse inconnue sur le catch & shoot vu que tous ses tirs ou presque étaient en sortie de dribble. Ca sera probablement jamais sa qualité première mais entre la base qu’il a, son toucher, la force nécessaire et son éthique de travail, j’ai du mal à croire qu’il ne sera pas un shooteur honnête à terme. Au feeling je l’imagine médiocre au début mais passer les 35% sur un volume raisonnable avant la fin de son contrat rookie. Avant ça j’espère. Level of concern : 4/10
Défense Il a passé la saison caché sur des pitres et avec carte blanche pour se reposer. Quand il était obligé d’être impliqué, il y a des possessions qui ressemblent à du Harden des pires heures, entre paresse et réactions à contretemps. Il tente parfois des interceptions qui désorganisent l’équipe. J’ai lu des reports qui disent qu’il peut être solide quand engagé mais j’aimerais bien voir ça, ça doit remonter à sa saison freshman dont je n’ai rien vu. Il était tellement planqué cette saison que c’est dur de se faire un avis définitif, mais franchement il ressemble à un joueur qui sera ciblé constamment, en particulier s’il joue un jour en playoffs. Level of concern : 8/10
Pertes de balle Des dribbles moins contrôlés, le ballon poussé un peu trop loin en voulant entrer dans la raquette, mais surtout des passes qui n’arrivent pas. Sur ces dernières c’est parfois dur de déterminer si ce sont ses passes qui sont trop osées ou les coéquipiers qui ne suivent pas, en particulier au alley-oop. Quand bien même son ratio ass/to s’améliorait, il restera toujours un joueur qui perd des ballons. Et je ne crois pas que ça aura le moindre impact sur sa carrière ou le fait qu’un entraineur le mette sur le banc pour ça. Level of concern : who cares bout TOs / 10
Physique Il doit se renforcer. Son 2/15 à 2pts contre Florida State montre bien qu’il a du mal contre les défenseurs plus grands et plus physiques. En même temps Florida State était plus grand que certaines équipes NBA, se prendre ça dans la tête en bout de saison alors qu’il n’avait plus de gaz et que la défense se concentrait sur lui vu qu’il n’y avait personne autour... Il y a plein de séquences qui montrent qu’il sait utiliser son corps pour absorber les contacts pour finir donc c’est juste une question de muscle. Est-ce qu’il a la carrure pour ? Il y a eu d’autres crevettes avant lui qui se sont étoffées mais c’est vrai qu’il est fluet. Level of concern : 5/10
Au final : Les Knicks ou un trade partner ce serait probablement l’horreur. Les Grizzlies ce serait le paradis. Petit marché, pas de concurrence, ambition mais peu de pression, de la place pour une nouvelle figure majeure de la franchise pour accompagner JJJ. Ca a l’air bien parti en espérant que les rumeurs des Grizzlies déjà décidés ne sont pas du bluff. Quoi qu’il en soit il a trop de qualités, il y a trop une impression de joueur unique autour de lui. Il va faire une super carrière. Et puis quand on est allé chercher des prospects coup de cœur (Devin, Monte Morris, Malik Beasley) ça a toujours finit par bien se passer. Quand on a choisi en essayant de rationaliser (coucou Henry Ellenson) beaucoup moins. Trust your gut.
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mer 23 Oct 2019 - 10:12
DRAFT 2019
1 (1) Robin Lopez - no brainer, le no 1 dans notre format depuis 5 ans et il semble qu'il a encore passé à un cap aux 3pts cet été 2 (2) Monte Morris - là aussi pas vraiment d'hésitation puisque si t'as pas vu monter Maurice à 50 ans t'as raté ta vie 3 (3) Jonah Bolden - le roi du RPM même si son PIE laisse encore à désirer. Son ratio OREB/FT% me rappelle Joe Dumars 4 (4) Troy Brown - le safe pick par excellence. Devrait avoir plus de temps de jeu que son frère Alphonse pour ceux qui connaissent 5 (5) Alize Johnson - comme tout le monde j'adore 6 (6) Ja Morant - rookie of the year ou rookie aux oeillères 7 (7) Devin Booker - gros progrès sur les prises à deux, en espérant qu'il continue sur sa lancée de la coupe du monde
Petite pause au milieu de la draft pour refaire mon retard niveau séries. Vu l'épisode de Un Dos Tres (un paso adelante) dans lequel Ingrid apprend que Diana est enceinte, mais elle ignore que Juan est le père de l'enfant. Participant à un concours de salsa, Lola et Pavel, l'un de ses collègues du restaurant, font des prouesses et doivent participer à la finale nationale à Barcelone... Pas mal mais pas le meilleur épisode non plus.
8 (8 ) Gary Harris - ça fait 10 tours qu'il est en haut de mon ranking, c'est le moment 9 (9) Ed Davis - fit pour notre punt BL/FT/ST 10 (10) Malik Beasley - le backup de Vlatko Cancar, pas top mais au 10ème tour on peut pas faire la biche foune 11 (11) Thabo Sefolosha - papet vaudois ou rösti aux lardons mon coeur balance 12 (12) Kevin Love - petit reach mais à ce stade de la draft ca se tente, au pire on le dropera pour Naz Reid ou Shamorie Ponds 13 (13) Sterling Brown - à voir s'il peut grappiller des minutes derrière Leonardo DaVincenzo 14 (14) Matt Thomas - un shooteur dans une équipe qui en manque, succès garanti cf James Nunnally 15 (15) Jacob Evans XI - habemus papam
Bilan carbone: neutre
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 25 Mar 2021 - 16:19
25/03/2021, archivage pour la postérité
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Mar 4 Mai 2021 - 11:07
Ca va faire trois ans qu’on n’a pas fait le tour du propriétaire, c’est peut-être le moment, avec des banners made in Paint comme on les aime pour fêter ça.
Une saison régulière très solide à défaut d’être géniale. On a longtemps eu une petite parano en voyant la solidité de nos prestations ne pas être récompensée au classement et se demander quand les prestations improbables des adversaires allaient s’arrêter, des matchs à 31pts de Nassir Little en passant par ceux à 10 assists de Steven Adams ou du Ricky Rubio à 78% à 2pts sur la semaine (41% en carrière , rappelons-le). Une paranoïa adoucie en nous découvrant effectivement 2èmes sur la Strenght of Schedule publiée il y a quelques semaines sur le fil de la saison : on s’est quand même tapé un parcours sacrément semé d’embûches.
Mais comme chacun le sait, sur une saison, ça s’équilibre et la fin d’exercice a été plus clémente en nous permettant d’aller nous rassurer à l’Est. Ceci tout d’abord face à des Pacers toujours accueillants, puis surtout face à des Pistons et Celtics plus occupés à compter leurs blessés qu’autre chose et qui en d’autres temps nous auraient probablement envoyés dans les ronces avec gaillardise.
Les playoffs se sont accompagnés du doux sentiment de la prévisibilité, tant les deux tours eurent un déroulé des plus logiques. Nous avons commencé par gentiment expliquer aux Rockets le niveau requis pour une équipe à ce niveau (9-2 au total, +83 aux DREB, +26 STL, +211pts – je m’arrête là). Puis nous avons pris le bouillon face à la machine infernale venue de la Baie, avec des écarts qui oscillent entre descence et indécence selon les catégories. On notera tout de même que nous aurions battus les Grizzlies et 3 des 4 équipes de l’est, preuve que nous n’étions pas non plus venus complètement en tongs.
Au niveau de l’historique, nous en sommes donc à 3 participations en playoffs (1 finale de conf, 2 demi), 1 année covid en position de playoffable, 1 année de tanking forcené Zion-Ja, et 1 année de flop total (la première). Un bilan globalement positif donc, avec une seule non-participation « involontaire » en playoff, mais un plafond de « solide équipe de playoff qui ne peut pas viser le titre » qui s’abat sur nous saison après saison. Un statut qui ne nous va forcément pas et qui a amené à des changements majeurs.
Aux grands hommes la fantasy reconnaissante, merci tout d’abord à ceux qui, bien que partis cette année, ont marqué un bout de notre saison ou de notre histoire :
Devin Booker : dans l’équilibre précaire et schizophrénique qui s’opère entre envie de gagner et amour des joueurs doudous dont on jure qu’on ne se séparera jamais, on sentait bien que quelque chose s’était brisé avec le départ de Robin Lopez en fin de saison passée. Pourtant, si quelqu’un restait intouchable, c’était bien Devin, le totem, l’icône, notre guide. Et quoi de mieux que sa fin de saison 2019-20 aux portes du top 30 pour se dire que, oui, il serait bientôt le top player fantasy dont nous avons besoin. Las, l’espoir est retombé et les chiffres sont cruels ; il a fallu se rendre à l’évidence : garder ses 30 millions sans espoir à court terme d’être un véritable top player fantasy, c’était se condamner à rester bloqué dans la zone grise des prétendants à un deuxième tour de playoff. Un pas en arrière pour la promesse d’un jour, peut-être, en faire trois en avant, D-Book est parti. Tes mid-range jumpers presque aussi beaux que les 3pts de Klay nous manqueront. D-Book forever.
Monte Morris : un autre chouchou, adoré pour son côté old school et sa sobriété, suivi très tôt dans le processus de draft, manqué à la draft, pour lequel on a tradé spécifiquement alors qu’il n’était qu’un 2WC n’ayant quasiment jamais joué en NBA à ce moment là. Le pauvre est FA en ce moment suite à son passage raté chez les Warriors, c’est si triste. Que quelqu’un accepte de prendre en charge ses 9 millions l’an prochain bon sang.
Draymond Green : j’adore et je ne l’avais jamais eu en fantasy je crois. Arrivé dans le trade de Devin, on est revenu à lui après avoir vaguement tenté Lowry. Il nous a offert un de ses plus beaux runs de ces dernières années – 37ème selon bbm depuis le trade. En total, il finit 4ème passeur de nos Lakers cette saison et dans le top 10 aux steals et aux blocks en… 16 matchs.
L’état des troupes en ce 4 mai 2021
Ja Morant : Le nouveau patron de l’équipe et chouchou absolu. Je n’ose pas imaginer ce à quoi nous pourrions être amenés si arrive un contrat max et que ses perfs fantasy restent douteuses. Faisons l'autruche, c’est loin 2023.
Mike Conley : On a du dire au revoir à Dray pour tenter ce pari en vue de l’intersaison, en espérant un accord gagnant-gagnant de Conley et du Jazz pour un contrat long mais à peu près abordable.
Jeff Teague : Autre pari pour cet été, nettement plus douteux. On espère une saison de backup de meilleure tenue l’an prochain, à moins qu’il ne soit doucement en train de glisser hors de la ligue… Pas dit qu’il passe l’été chez nous – il faudrait déjà qu’il passe la semaine.
Jordan Clarkson : Le JR Smith nouvelle génération, l’homme qui dégaine d’abord et réfléchit plus tard. Un début de saison totalement élite, une continuation plus difficile au niveau de l’adresse. L’avantage est que son rôle est clair, qu’on ne voit pas le Jazz s’en séparer à court terme et que leur système a dans l’ensemble un clair impact positif sur sa carrière.
Malik Beasley : Notre plus vénérable ancien (drafté en 2016) depuis le départ de Devin et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on s’ennuie peu avec lui depuis un an. Moi qui aime les gars posés qui boivent de la tisane et jouent aux échecs à la Klay ou Xavier Tillman, on peut dire que Malik, comment dire, dénote oui c’est le mot que je cherchais. TMZ doit le financer pour qu’il leur crée des actus, c’est pas possible autrement. Côté terrain - car oui il joue aussi, parfois - on aime toujours ce qu’il fait (notamment ce shoooooot). On continue de croire en lui pour la suite même si ce n’est pas tous les jours facile je ne vous le cache pas.
Josh Okogie : Un de ces joueurs dont j’aime bien le profil en vrai mais qui ne fait pas forcément du bien à une équipe fantasy. Notre patience a été testée mais la fin de saison sous Chris Finch est plus positive.
Patrick Williams : Pas particulièrement ciblé à la draft initialement, même si je l’aimais bien. C’était en tout cas le dernier joueur du Top 10 en qui j’avais plutôt confiance et il était en train de glisser, donc on a tenté le trade up pour lui du pick 13 au 9. Sa saison efficace et discrète donne bon espoir pour la suite et on aime bien le garçon.
Royce O’Neale : On a hésité à trader pour lui quand les Warriors l’ont mis sur le marché, avant de décider à raison d’être patient et de l’attendre en waiver. Il a vite comblé et même dépassé les attentes avec son profil qu’on adore de role player d’élite, devenant notre meilleur rebondeur et un deuxième couteau bienvenu aux 3pts et assists. D’un autre côté, quand un de tes joueurs de base est un rebut de la meilleure équipe de la ligue, c’est qu’il y a encore du chemin à parcourir. Royce devrait tout de même rester encore un moment avec nous.
Troy Brown Jr : Le grand letdown de cette saison. Même si on le sentait un peu venir avec la profusion de joueurs à son poste et l’optique playoffs des Wizards, on a préféré mettre des oeillères et y croire - visionnaire. Le trade à Chicago fait du bien et si la contribution est modeste elle a le mérite d’être plutôt solide. Entre son profil statistique à gros upside et le fait qu’il ne s’impose nulle part complètement, difficile tout de même de savoir qu’en penser.
Ignas brasse des kiss : Bienvenue ! Jolie première nuit mais ne déballe peut-être pas complètement ta valise tout de même.
Jamychal Green : Une saison anonyme mais plutôt efficace, à son image. Un peu en-dedans aux rebonds mais bien adroit. Il forme avec Royce O’Neale notre duo de gars que personne ne remarque mais qui sont bien utiles.
Alize Johnson : Alors lui ça m’aurait fait mal qu’il explose chez quelqu’un d’autre. Suivi de longue date, on l’avait récupéré dès sa non-draft en 2018. Il était resté un moment chez nous avant de finir en FA en l’absence de temps de jeu. Dès qu’un roster spot s’est libéré avec le départ de Monte Morris, je me suis jeté sur lui comme un mort de faim deux semaines avant qu’il ne signe quelque part, aux Nets en l’occurrence. On rêve d’un rôle clair dans la rotation l’an prochain, quoi qu’il en soit, DNPs ou non, lui non plus n’est pas prêt de partir a priori.
Onyeka Okongwu : Contrairement à PatWill, lui était ultra-ciblé de longue date, mon coup de cœur de la draft. Grand habitué du reach douteux (Henry Ellenson, Jonah Bolden… – que des succès), celui-ci reste probablement le plus yolo de ma carrière. Une saison assez typique du rookie big. Difficile de savoir de quoi demain est fait avec lui, entre promesses et moments où l’impression visuelle des quelques matchs que j’ai vus est un peu hors de contrôle. Le dernier mois est plutôt rassurant tout de même.
Xavier Tillman : L’autre gros coup de cœur de la draft. J’avais prévu d’essayer de récupérer un late 1st – early 2nd pour lui, avant de changer d’avis en se disant que 3 rookies, ça fait beaucoup pour une équipe qui vise les playoffs. Je m’en suis vite mordu les doigts et on a réussi à l’extirper de Floride en disant au revoir à Dwight et quelques TDD2. On lui souhaite une longue carrière de joueur sous-évalué qui nous permettrait de le garder très longtemps à prix d’ami. Tout va toujours mieux quand X est dans le coin.
Drew Eubanks : joueur pas du tout suivi et carrément inconnu au bataillon au moment où on le tire de FA l’an dernier car il commence à avoir du temps de jeu en 2WC. Une bonne bulle, des stats pourries en début de saison en particulier à l’adresse (merci le covid, probablement) mais beaucoup mieux par la suite, il est notre big anonyme qui offre des stats de complément pas déplaisantes et qu’on aura oublié dans 3 ans. Il nous offre de temps à autres des lignes de stats qui ravivent des pensées nostalgiques pour Tiago Splitter, c’est déjà quelque chose.
Javale McGee : un historique revenu au bercail – il était de notre équipe finaliste de conférence en 2017. Encore une ou deux saisons à 16min en contrat minimum et on serait heureux.
2WC Garrison Matthews : Une belle éclosion puis une disparition. Avec son shoot il va bien trouver un roster spot l’an prochain quand même.
2WC Mason Jones : Pas particulièrement ciblé, pas particulièrement apprécié mais ses quelques éruptions aux Rockets lui ont donné le droit de passer l’été chez nous.
On se réjouit d’avance du bilan à venir de Khaz avec son record book dont nous avons toujours rêvé et jamais pris le temps de faire, et qui devrait rendre l’hommage qu’il mérite à D-Book.
Khaz
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Jeu 27 Mai 2021 - 13:15
Une saison de tanking bien bourrin, puis 2 qualifs en PO. Tel semble être le cycle des Lakers, le départ du chouchou du Staples Center est-il annonciateur d'une nouvelle vague de départ pour cette franchise qui m'a forcé à revoir mon tableau parce que je me disais bêtement "nan mais personne à eu plus de 50 joueurs sur une saison, collection de stashs à la con" ? Rappelons toutefois que les Lakers ont un bilan élogieux en PO puisqu'en 3 participations, ils ont toujours su passé le premier tour. C'est derrière que ça coince, puisque depuis leur qualification homérique contre le Jazz des temps jadis, ils ne sont jamais retourné en finale de conférence.
Devin Booker aura effectivement laissé une trace indélébile pendant son passage aux Lakers. Lui et Robin Lopez s'étaient imposés comme le plus fort duo des Lakers depuis Kobe & Shaq, mais le GM a donc tourné la page. C'est désormais Malik Beasley qui porte le poids de l'histoire de la franchise sur ses épaules, il est le seul joueur de ce roster à être là depuis plus de 2 ans...
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 19 Mai 2023 - 16:19
Deux ans plus tard, il est temps de revenir en ces lieux pour célébrer en bonne et due forme ce titre après lequel on a si longtemps couru
Saison régulière Hormis la saison finie en tête de la conférence (2017-18, l’époque de Devin Booker et Robin Lopez, mais aussi d’Aron Baynes et Milos Teodosic), c’est l’une des premières fois que la qualité des performances entraine un petit manque d’intérêt pour la saison régulière, au point de moins suivre que les autres années. La position a rapidement été assez claire : un peu derrière les Wolves, loin devant les autres. On attend les playoffs.
Premier tour // Lakers - Nuggets 10-1 Un premier tour en forme d’échauffement face à un roster solide mais trop tôt décimé. Steph score 120pts à 59% 2pts et 46% à 3pts. Comme un symbole, Okongwu, sur qui nous avions misé à la draft de 2020, tourne à 83%, avale 16 rebonds offensifs et sort 7 stocks face à la franchise d’un LaMelo parti juste derrière lui et une nouvelle fois blessé pour nos playoffs.
Demi-finale de conférence // Lakers - Kings 9-1-1 Deux nuits médiocres le jeudi et vendredi laissent penser à un matchup serré, mais l’équipe imprime sa marque avec quelques performances autoritaires sur le weekend. Une semaine costaude où nos leaders nous portent de nouveau : Steph, Kessler, Trey Murphy, Ja qui a eu la bonne idée de revenir de suspension dès ce deuxième tour, Onyeka et… Kris Dunn sont tous de solides à excellents.
Finale de conférence // Lakers - Wolves 6 – 5 Un matchup à mettre sous verre et suspendre au-dessus de la cheminée – sans conteste le plus important de l’histoire de la franchise. Même si cette version des Wolves paraissait un peu moins dominante que certaines prédécesseures, on ne partait pas forcément très optimiste face à la seule dynastie de notre ligue. Les premières nuits prometteuses nous permettent de rêver mais le calendrier est parfaitement en place pour un retour de bâton sur le week-end, ce qui ne manque pas d’arriver. Ca se finit à trois fois rien avec quatre catégories serrées et des choix de joueurs benchés qui laissent des regrets des deux côtés – mais qui tombent du bon côté pour nous. Over the hump.
THE FINALES // Lakers - Pacers 9-1-1 Le roster ultra-solide en face, combiné à la défection de Walker Kessler venant s’ajouter aux autres (Rozier, Beef Stew…), nous promettait un matchup serré voire pire. Le début de semaine en trombe et les DNP des stars adverses qui tombent comme des mouches, face aux nôtres pour la plupart toujours concernés et astucieusement complétés par une bande d’anonymes propulsés stars de la silly season, nous permet de faire le travail et d’arrêter assez vite de trembler. Champions.
Stephen Curry Saison régulière: 42 matchs. 29.8pts, 5 triplés, 6.2 Reb, 6.3 Ass, 1 St. 58/43/92 Playoffs: 14 matchs. 28.4pts, 4.5 triplés, 5.7 Reb, 6.2 Ass, 0.8 St. 57/41/88
Au départ il y a déjà le bonheur de l’avoir, juste parce que c’est lui. A côté de ça il fait la saison parfaite pour la fantasy à ce stade de sa carrière : performances hors normes et surtout les inévitables matchs manqués viennent pendant la saison régulière. Il est en revanche au premier plan pendant nos playoffs, tandis que les autres top players de la ligue commencent à enchainer les DNP-rest. Merci.
Onyeka Okongwu SR : 66 matchs. 9.2pts, 7.2 Reb, 1 Ass, 0.7 St, 1.2 Bl. 63/28/73 PO: 14 matchs. 13pts, 7.5 Reb, 0.9 Ass, 0.7 St, 1.8 Bl. 70/33/90
Il faudrait parler des trois individuellement, mais citons les en groupe car c’est leur explosion statistique commune pendant nos playoffs qui nous offre le titre. Après des hauts (Booker, Malik Beasley) et des bas (coucou Henry Ellenson et Jacob Evans) dans notre scouting, le bonheur de voir trois jeunes visés tôt dans leurs carrières nous offrir ça. Cette ligue se joue souvent sur la capacité des contrats rookies à jouer bien mieux que leur salaire, ce fut le cas ici. A noter que Kessler finit leader NBA au FG%, 4ème aux blocks, top 10 aux OREB. Pas suffisant toutefois pour figurer dans la All-Rookie Team du comique et iconoclaste classement fantrax.
Ja Morant SR : 53 matchs. 27pts, 1.6 triplés, 5.9 Reb, 8.2 Ass, 1.1 St. 51/32/74 PO : 8 matchs. 20pts, 0.9 triplés, 5 Reb, 7.4 Ass, 1 St. 58/23/80
Terry Rozier SR : 59 matchs. 21.4pts, 2.7 triplés, 4.3 Reb, 5 Ass, 1.2 St. 48/33/80 PO : 4 matchs. 16pts, 1.8 triplés, 2.5 Reb, 6 Ass, 1.5 St. 53/26/100
Kantavious Caldwell-Pope SR : 65 matchs. 11.2pts, 1.9 triplés, 2.8 Reb, 2.5 Ass, 1.5 St. 51/44/84 PO : 11 matchs. 8.5pts, 1.3 triplés, 2.4 Reb, 1.9 Ass, 1.5 St. 43/33/74
Le trio qui était supposé accompagner Steph comme leaders de l’équipe aura connu des fortunes diverses, avec néanmoins comme trait commun des statistiques en berne pendant nos playoffs. Malgré une adresse à distance douteuse, Ja fait une saison régulière All-NBA. Ses facéties sur les réseaux sociaux auraient pu constituer le basculement de notre saison, mais il a la présence d’esprit de revenir dès le deuxième tour de playoffs où malgré un recul statistique, ses stats font beaucoup de bien aux volumes. Notre histoire, souvent magnifique, mouvementée sur la fin, s'achève sur cette apothéose puisqu’il a été échangé à Sacramento la semaine passée dans un timing rocambolesque, quelques jours seulement avant sa récidive... Scary Terry se tord la cheville en tout début de saison et passera le reste de l’année à courir après son adresse, avant d’être mis au frigo pendant nos playoffs. KCP fait exactement la saison qu’on attendait de lui, en particulier aux steals et à l’adresse, mais a un coup de moins pour la post-season. Pour les trois, tout est pardonné.
Kris Dunn SR : 8 matchs. 11.9pts, 0.9 triplés, 4.7 Reb, 4.7 Ass, 1.8 St. 58/37/80 PO : 14 matchs. 13.9pts, 0.7 triplés, 4.5 Reb, 6.4 Ass, 0.8 St. 54/59/77
Son arrivée est l’un des tournants de la saison, il méritait bien sa catégorie à lui seul. J’y croyais et j’avais envie d’être optimiste car tout semblait réuni pour l’un de ces come-backs improbables de fin de saison. Mais de là à penser qu’il deviendrait l’un des cinq ou six joueurs les plus important de notre playoff run, il y avait un pas que je n’aurais pas franchi. Des stats dans toutes les colonnes, une adresse merveilleuse, la joie.
Citons enfin les autres joueurs essentiels du titre. Le fiable Sam Hauser dont les 2 triplés à 40% sont bien utiles pendant le playoff run. Isaiah Stewart et Bol Bol qui à défaut d’avoir été présents en playoffs ont largement contribué à la domination en saison régulière. Le fidèle JaMychal Green qui a joué à cache-cache une bonne partie de la saison (tu me vois sur le terrain, tu me vois plus je suis en DNP), essentiel dans les deux premiers tours de playoffs avant de disparaître. L’autre fidèle Bismack Biyombo, dont le retour à des minutes régulières en fin de saison est essentiel au titre, avec ses plus de 2 blocks par match en playoff et des rebonds à la pelle. Isaiah Livers et son adresse, souvent utile mais qui semble se blesser chaque fois qu’il commence un petit run. Cam Payne qui n’aura pas totalement été l’étincelle attendue mais dont les assists ont bien complété nos meilleurs joueurs. Andre Dummond et ses rebonds toujours si importants quand il a le droit de jouer.
Et parce qu’un titre fantasy est une ramification d’évènements et de paris réussis, chanceux, ou un peu des deux, en voici quatre qui furent décisifs : - 2020 : L’add de Royce O’Neale (dropé par les Warriors, déjà). Celui-ci nous sort deux supers saisons qui le transforment en véritable asset. Il sera utilisé pour monter de quelques places dans la draft 2022 grâce à un échange avec les Grizzlies afin de récupérer celui qui est notre deuxième meilleur joueur cette saison… Walker Kessler. - 2021 : La blessure de Patrick Williams. J’aimais beaucoup Trey Murphy mais, alors qu’il jouait encore très peu, je ne serais certainement pas allé proposer aux Hawks de le récupérer contre PatWill sans la blessure de celui-ci. - 2022 : Drop de Steph par les Warriors, que nous accueillons à bras ouverts et qui nous permet de changer de dimension. - 2022 : Le trade Jalen Smith vs Andre Drummond avec les Pistons. Pas forcément gagnant d’un point de vue statistique mais le but était surtout de libérer le salaire pour un quinzième joueur. Ce salaire libéré constitue le roster spot qui sera d’abord utilisé pour un sympathique passage de Stanley Johnson puis, surtout, pour Kris Dunn.
Khaz aime ce message
Khaz
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Lun 15 Avr 2024 - 12:57
Et pour célébrer ce second titre des Lakers, on bouleverse l'ordre du calendrier des previews et on met à l'honneur notre champion :
On voit bien une tendance du gm à fonctionner sur des cycles de 2 ans avant de reculer une petite année pour se refaire la cerise et revenir encore plus fort, mais la perpective de réaliser le premier triplé de l'histoire va sûrement mettre à mal ce schéma.
2 records de ligue, 5 records de nullité, la franchise de l'extrème en quelque sorte.
Bravo les champions !
Cobbs
Sujet: Re: Los Angeles Lakers (Cobbs) Ven 19 Avr 2024 - 14:44
Le back-to-back !
Un titre qu’on savourera aussi fort que le premier : on sait quand on y est, on ne sait jamais si et quand il y en aura d’autres. Une saison qui ressemble à une copie quasi-conforme de la précédente, débutée avec une saison régulière passée au chaud à la deuxième place et marquée par un seul matchup perdu, face à des Wolves encore plus dominants que nous d’octobre à début mars, avant de se lancer dans l’aventure des playoffs.
Premier tour // Lakers – Thunder 8-3 Un premier tour de rodage dans lequel nous n’aurons jamais douté et qui aura permis de dormir tranquillement. Une ombre au tableau : la rechute d’Okongwu, si décisif pour obtenir le tire l’an dernier et qui ne reviendra pas de la saison.
Demi-finale de conférence // Lakers – Blazers 7-4 Un matchup globalement maitrisé, mais dans lequel un doute aura subsisté jusqu’au dernier soir. Il aura fallu des performances autoritaires le dimanche, notamment de Steph et KCP, pour valider les points et les triplés. Attention à ces Blazers qui, dotés de leur infernal Wemby, pourraient être un cauchemar à jouer dès l’an prochain et pendant de longues années s’il est bien entouré.
Finale de conférence // Lakers – Warriors 8-3 Après 2017 et 2023, nous sommes privés d’une troisième finale de conférence face aux Wolves, la faute à ces Warriors accrocheurs et à des loups décimés. Comme au tour précédent, c’est un matchup dans lequel on aura peu douté, mais un peu quand même. Et comme au tour précédent, c’est une dernière nuit en patrons au scoring et à trois points, cette fois menés par Naz Reid, Alavarado et Trey Murphy, qui permet de passer finalement confortablement. Dans la rubrique « copie conforme de l’an dernier » : Walker Kessler, si important au fil de la saison, se blesse comme en 2023 juste avant la finale.
THE FINALES // Lakers – Sixers 9-2 Comme souvent à ce stade de la saison, les deux franchises sont en train de prendre l’eau de partout. Notre secteur intérieur est complètement décimé quand dès le premier soir Drummond part rejoindre Kessler et Okongwu à l’infirmerie. Steph et Draymond ne joueront qu’à mi-temps. En face, les Sixers ne sont pas en reste puisqu’ils perdent rapidement Giannis et ont eux aussi de nombreux joueurs en intermittents du spectacle – Maxey, PG13, Giddey…
Dès lors, d’où vient le salut ? De Trey Murphy III, l’idole de tout un peuple – plus sur lui très bientôt. De nos autres lieutenants : KCP, Hauser, Naz Reid, tant bien que mal fidèles au poste. D’un calendrier qui nous avantage plus qu’aux tours précédents. Et de l’opiniâtreté pour aller chercher les stars de la silly season sur la FA List, notamment pour insister sur les catégories intérieures : Trey Jemison, qu’on gardait en couveuse depuis deux mois et qui gagne les Blocks quasiment à lui seul, Javonte Green, ou encore Metu qui aura avantageusement remplacé Beef Stew.
Champions.
La suite Si l’été 2025 sera particulièrement délicat avec la fin des contrats de Trey Murphy III, Hauser, Naz Reid et dans une moindre mesure Alvarado, les difficultés commencent dès cette année. Jaden McDaniels et Isaiah Stewart avaient leur bon de sortie pour cet été mais ont dû faire leurs valises plus tôt que prévu. Okongwu double son salaire, KCP pourrait bien décliner sa player option pour aller chercher 20+ millions, et peut-être qu'une franchise est capable de se dire qu’offrir +10 millions à Drummond sur une durée courte est une bonne idée, on ne sait jamais. Les deux dernières saisons ont probablement été les plus stables depuis le début de cette ligue en ce qui concerne notre noyau dur de 7-8 joueurs. L’ambition est de rester tous ensemble pour défendre le titre. Est-ce que ce sera possible?
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Et pour fêter ce titre et les 9 années d’existence de cette ligue tout en rebondissant sur le super bilan chiffré de Khaz : à suivre prochainement, le très attendu classement des joueurs les plus importants de l’histoire de la franchise.
Je vous laisse sur ce très beau montage photo, c’est fou les trésors qu’on trouve en tapant steph+lakers sur Google Images.