Le fil des PYRENEAN DAHUS (Big)

PORZINGIS SUPERSTAR !

Il reprend les blocks à lui tout seul
Du coup à part une nuit cata chez tes shooters et excellente chez les miens, c'est gagné pour toi!

Visiblement y'avait rien à tirer de James Johnson. On laisse sa chance à un autre nom commun, avec Kyle Anderson.

Bon, par ailleurs, on a pris 7 points contre les Ouiches, qui ont bénéficié d'une belle adresse aux triplés pour nous tenir tête. Manquaient aussi quelques Stls pour être vraiment compétitifs. On reste top 5 de toutes les catégories en Roto sur la saison (à part les To, où on est top 5 à l'envers). Signe que tout va bien, puisque même Caldy a démarré sa saison. Que Bazemore et Bjelica reviennent bien, et on pourra de nouveau coller des branlées à tout le monde ou presque.

Des Razorbacks éclopés se présentent cette semaine. Avec leur franchise player, ils peuvent être pénibles, sans lui ça devrait aller pour les Dahus. Attention au relâchement quand même, ça serait bien de continuer à faire peur.

Alors, ça n'a pas beaucoup de sens mais ça amuse le GM : Kyle Anderson est remplacé par Justin Anderson.

Les Razorbacks sont pénibles accrocheurs cette semaine ! Avec 1% de retard au FG, et 8 Pts à reprendre,  on peut espérer mieux qu'un 6-5, mais les 6 To, 3 Orebs et 8 Ast de mieux ne mettent pas vraiment à l'abri d'un accident industriel...

Arrivée de Brandon Rush à la place de Justin Anderson, des fois que Barnes manquerait du temps...

Meh !  Et survient l'accident industriel, avec des Razorbacks injouables qui viennent chercher Stl et Ast contre toute attente, préservent les Orebs et tiennent le FG%. Rien d'infamant dans la semaine pyrénéenne, mais on est vraiment mal tombés, et ça donne un 4-7 moche et une première défaite à l'arrivée.

Je garde confiance dans le roster, même quand Kristaps à des pourcentages douteux, quand Steph ne joue que 3 QT par match, quand Aminu apporte moins, quand Bjelica et Bazemore mettent du temps à revenir, et quand le fond de roster peine à se stabiliser.

Une confiance qu'on va s'empresser de tester contre les dangereux Puffins, eux aussi confrontés à leur premier échec cette saison ... Si on ressort avec une victoire, on pourra considérer qu'on est, avant tout, très costauds.

Je t'avais suivi aveuglément sur la pertinence de l'ajout de James Johnson avec la blessure de Valanciunas. Je l'ai même conservé toute la semaine en prévision du back to back de samedi/dimanche. Tout ça pour en arriver à la même conclusion : rien à en tirer. Le joueur est du même avis que nous :

#Mood. Under-utilized

— James Johnson (@IamJJ3) 26 Novembre 2015

Hier soir, Casey a même sorti Lucas Nogueira du congélateur et Johnson a l'air de n'avoir pris que les minutes de Carroll sur le banc.
T'es vite passé à autre chose mais je tenais à partager ma peine.

James Johnson, effectivement, fallait pas en attendre grand chose ... Quelle plaie.

Bon, et donc embarqué dans un matchup pas franchement facile contre les Puffins, c'est à notre tour de faire la connerie qui va traverser la ligue cette saison : donner une chance à Tyler Zeller. Certes, ce sont des problématiques de calendrier qui poussent Brandon Rush au départ, mais peu importe, on s'est dit que ça se tentait.

Un peu comme un contre-exemple du matchup précédent, c'est de haute lutte que les Pyrénéens arrachent un excellent 8-3 contre les Puffins. Certes, Steph Curry a permis de sécuriser triplés et Pts, mais c'est quasiment tout le roster qui a répondu présent pour ne pas que Rebs et Blk s'échappent malgré un adversaire très coriace sur tous les plans. On méritait certainement plus un 6-5 ou un 7-4 qu'un 8-3, mais ça équilibre avec une Week 5 où on méritait un peu mieux que le 4-7.

En avant pour Huguette, pas en forme ces derniers temps.

Un peu désabusés devant un nouveau DNP enregistré après des matchs déjà bien moyens, on laisse filer Tyler Zeller pour donner une chance à Solomon Hill, au cœur d'une semaine où on peut se le permettre.

Et ça continue tranquillement, des volumes intéressants et une presque-balade de santé contre Huguette. Certes, la mauvaise semaine du petit Porzingis nous coûte les Blk, certes on passe de peu la barrière des % avec un Curry un peu usé, mais enfin globalement, on se plaint pas. Sauf pour un élément : ce foutu 15ème homme qu'on n'arrive pas à stabiliser.

Next, les Moons, un autre cancre de la ligue. Tant mieux, car le leader statistique des pyrénéens ne joue que 2 fois. Et tant mieux, car ça sent les Cheeses en plein réveil la semaine suivante, avec la même contrainte de calendrier pour le MVP des Dahus.

Parce que Solomon Hill, c'était tout nul, on fait une place à ce bon Luc Richard Mbah A Moute.

C'est bien de prendre une branlée de temps en temps, ça rappelle les grandes périodes de galère des pyrénéens !

Gros, gros retour de karma dans les Pyrénées : blessures, DNP moches, stars à deux matchs, c'est la grande fête à la contre-performance, et on risque de charger de nouveau face à des Cheeses bien en forme. Heureusmeent que le bas de laine du début de saison est conséquent...

Bon, même si on se fait pas d'illusions sur le sort du matchup contre les Cheeses,  on fait chauffer la FA, histoire de relancer une dynamique. De Holmes,  on est donc passés à Jerebko hier matin, avant, en soirée,  de lui préférer les 48 minutes de Tim Frazier, alors que dans le même temps, on laissait filer Mike Muscala pour tenter un coup (plutôt réussi) avec Tyler Zeller. Et ce matin, on a donc finalement payé le billet retour à Frazier après une soirée de volumes un peu sales, et on a repris Jerebko parce qu'on l'aime bien.

Perdre les dreb parce que McCollum en prend 3 fois plus que DMC le lundi matin, ca pique.

La glorieuse incertitude du sport ! Qui a gagné ?

CatJ 6-5, mais vu le déroulé de la semaine, ça me convient...

Bon, faut être honnête, y'a de la prise de risque. Le rouquin peut rapporter gros, encore faut-il qu'il revienne dans les temps. On va faire le dos rond en attendant, sans un Bazemore qui nous a favorablement impressionné mais qui semblait atteindre ses limites (d'autant que son apport en triplés est assez superflu pour nous). Là on a tout autre chose, mais la problématique n'est pas tant le rendement, que la date de retour au jeu. Si c'est avant le premier tour des PO fantasy, c'est tout bon et on va être dangereux. Si c'est après le premier tout, faudra espérer qu'on ait pas déjà disparu. Si c'est plus tard, ce trade était pas une bonne idée, même si de toute façon, on se devait de jouer tapis pour aller au titre.

Bon, l'équipe est dans un fauteuil pour finir la saison ...

Dominant en saison régulière, étincelant en playoffs, la grande classe. Je suis un peu jaloux et je dois pas être le seul.

jeannolfanclub a écrit:

Dominant en saison régulière, étincelant en playoffs, la grande classe. Je suis un peu jaloux et je dois pas être le seul.

Merci bien, c'est fort aimable. Bilan à suivre dans les jours à venir, mais en attendant je tiens quand même à souligner à quel point Steph Curry rend la vie du GM plus simple. Pas de blessure, des statistiques indécentes, et surtout, surtout, l'ouverture à une construction de roster un peu psychédélique excluant les gros pivots pour tout miser sur des ailiers à tout faire (merci Aminu, et surtout Giannis en fin de saison) et des arrières spécialisés dans le triplé et/ou l'Ast. Je suis pas le seul à avoir tenté ça (les équipes misant sur les gros n'ont pas si bien marché, et d'autres dans le même thème que mes Dahus ont atteint les playoffs), mais je l'ai tenté avec non seulement le meilleur joueur fantasy, mais surtout avec le joueur fantasy qui profite le plus d'un tel parti-pris (ou le maximise, enfin vous avez l'idée). Ajouté à ça un pick-miracle sur Porzingis pour rendre la raquette valable (contre toute attente, même la mienne), et en effet, j'ai connu une belle, très belle saison.

Promis, même si ma chance sur 20 m'accorde le premier choix de draft l'an prochain, je laisse Curry à quelqu'un d'autre.

Félicitations, champion !

j'aurai bien voulu t'accrocher un peu plus, mais là, c'était compliqué ! Bravo à toi !

Bon, petite draft tranquille de lendemain de titre dans les Pyrénées.
Lendemain de titre, ça veut dire zéro pression : comme on a un peu tout connu (deux titres donc, descente, titre dans l'antichambre, etc ...), on envisage tout ça fort paisiblement, si ça marche ça sera avec plaisir, si ça foire ça sera avec philosophie et un regard amusé.
Pas de pression, et ce d'autant plus qu'avec un pick 18, on peut pas espérer un franchise player transcendant pour démarrer : disons plutôt qu'on compte sur ce qu'il reste, et qu'au moins on peut apposer notre patte sans trop regretter de laisser au bord de la route des top players, du moins a priori.
Pas de pression, mais quand même de la préparation, et c'est un peu la première fois : l'avantage des deux picks dans le virage, c'est qu'on peut préparer ses cibles tranquillement. Avec une liste d'une dizaine de noms pour chaque double pick, on a pas mal évité les panic moves, en les limitant à des choix parfois difficiles, mais toujours entre des cibles déjà bien identifiées.

Pyrenean Dahus 2016/2017

1. (18) Kristaps Porzingis (NY - PF,C)
2. (23) Nikola Jokic (Den - PF,C)

On commence en faisant honneur aux chouchous, et en construisant la même base qu'en RealGM. Qu'importe. Les deux sont très très bien vus par les outils d'analyse statistique les plus performants, et ils forment un duo d'intérieurs aussi intriguant qu'atypique. Un peu d'avance au rebond, déjà quelques triplés et Ast ... C'est le départ avec des grands le moins discriminant du lot, je pense.

3. (58) Evan Fournier (Orl - SG,SF)
4. (63) George Hill (Uta - PG,SG)

Deuxième virage, les vraies questions affluent : pas tant sur Evan, qu'on pensait pas retrouver si bas alors qu'il sera première option offensive. On prend et on compte sur une saison pleine. Plus d'hésitation sur le second pick : on frôle la hype Devin Booker, pour finalement se rabattre sur quelque chose de plus propre, beaucoup moins sexy mais théoriquement moins risqué aussi. Ceci dit, avec un premier meneur comme ça, le déficit d'Ast semble déjà vaguement problématique.

5. (98) Otto Porter (Was - SF)
6. (103) Timofey Mozgov (LAL - C)

Puisqu'on a rempli tous les spots sauf celui de SF, on ferme le cinq de départ consciencieusement. Pas trop d'avis sur ce brave Otto (hors son nom épique), mais les stats sont là chaque année pour montrer qu'il faut pas l'oublier, et que ça semble même assez tard pour sa production qui peut aller chercher le top 80 voire 60. Ayant un peu de mal à évaluer les rebonds, on tente, sous la pression vocale de Nicordio, un coup sur Mozgov : y'a de l'injury risk à fond les ballons, mais s'il apporte sur le mode d'il y a 2 ans, ça peut être une belle affaire.

7. (138) T.J. Warren (Pho - SF)
8. (143) Zaza Pachulia (GS - C)

Bon, c'est là qu'on merdoie quelque peu. Pas de mauvais picks sur le principe, mais le drôle de sentiment qu'on déséquilibre le roster là où un meneur aurait fait du bien pour sécuriser les Ast (on a pensé à Delly, puis estimé que c'était un peu tôt, ce qui sera regretté). Du coup, le Warren part titulaire donc même sans enthousiasme, ça se tente ; et le bon Zaza était une cible assez évidente, car on voit mal ce qu'il pourrait faire de mal en étant aussi bien entouré. Peut-être même qu'il enverra 3 Ast par match à la Bogut pour nous régaler.

9. (178) Kyle Anderson (SA - SF)
10. (183) Norman Powell (Tor - SG)

Donc là on se dit qu'il faut des arrières, mais le premier réflexe est de drafter un SF même s'il a tout du mec qui va faire des stats de SG. Pourquoi pas, on pensait pas que ça ferait rager Gouff au point qu'il prenne Bjelica dans la foulée. Petit pari sur Norman Powell dans une rotation floue aux Raptors : ses qualités devraient le faire remonter dans le depth chart, mais on sait pas à quelle échéance. On va s'armer de patience.

11. (218) Dewayne Dedmon (SA - C)
12. (223) Patrick McCaw (GS - SG)

Là encore, on veut faire une priorité des arrières, mais le premier réflexe est de finir d'encombrer la raquette : à vrai dire, on craignait de manquer de Blk à cause de Jokic et Zaza qui sont discrets dans l'exercice, donc il manquait un bûcheron qui en sorte un voire deux même avec un temps de jeu réduit certains soirs. Vu l'âge de David Lee et Pau Gasol, il peut se frayer un chemin dans la rotation et prétendre à mieux. Et puis on allait dire "gros pari" sur Pat McCaw, mais on a du mal à imaginer qu'un TDD12 soit vraiment une grave prise de risque : c'était le moment de se faire plaisir et de miser sur la hype de la présaison, des fois que le garçon maintienne une partie de ses prouesses pendant la SR, où le garbage time devrait lui donner l'occasion de se montrer régulièrement.

13. (258) Tomas Satoransky (Was - PG,SG)
14. (263) Malcolm Delaney (Atl - SG)
15. (298) Terry Rozier (Bos - PG)

Oui donc évidemment, à force d'oublier de prendre des meneurs (aucun depuis G. Hill), on fait full PG (Delaney est manifestement mal connu par Yahoo) pour terminer. Les profils sont assez divers : Satoransky peut se décaler en 2 voire en 3, et peut surtout bénéficier d'une blessure de Beal ; Delaney a été déclaré remplaçant officiel de Schroder, et Schroder peut toujours être un peu malmené par coach Bud', donc pourquoi pas ; et puis Rozier est la mini-hype du moment, et pourrait se montrer si Smart revient doucement. En bloc, on espère des trois les 10 matchs, 15 à 20 triplés et 30 à 40 Ast par semaine qui font basculer un matchup. Ou pas, naturellement, mais la FA est ouverte même la nuit.


Le Bilan :
D'abord, on se régale sur les profils, puisqu'à part la coupe de cheveux de Fournier ("je l'appelle Kiki car il a un kiki sur la tête" d'après ma conjointe), l'indifférence pour Warren et le rôle de déménageur de Dedmon, on aime bien les gens, pour ne pas dire qu'on en adore certains (Porzi-Jokic-Mozgov-Zaza, disons que c'est thématisé comme on aime). Les difficultés probables devraient venir des positions un peu verrouillées par Yahoo, du fait qu'on a peut-être trop appuyé sur les grands en milieu de draft (certainement y a-t-il un pivot en trop, mais on laissera novembre nous en dire plus sur les équilibres du roster), du traditionnel théorème selon lequel les arrières borderline FA font souvent plus de mal que de bien, d'une impossibilité à prévoir les %, d'un déficit très net de scoring (même avec Evan) et d'un oubli relatif des catégories annexes (combien de Stl, de Blk ... mystère). Sauf proposition indécente, pas de trade avant deux ou trois semaines, et si besoin à ce moment là, quête d'équilibre plus que de bonne affaire.